Modélisme aérospatial
Vidéos de fusées
Vidéo d’une fusée qui utilise le même type de
moteur que les miennes
Vidéo d’ une HPR(high power rocket) qui
dépasse la vitesse du son
L’histoire
Je suis une des personnes qui
croient qu'avec un peu de talent, de savoir faire, d'ingéniosité et de
connaissance, on peut réussir autant sinon mieux un projet qu'une personne qui
utilise son argent en l'engloutissant dans ces mêmes projets en ne sachant
aucunement ce qu'elle fait et en se fiant sur les autres uniquement.
Aujourd'hui, malheureusement, on juge souvent selon la qualité et la finition
d'un produit. C'est bien s'il s'agit de quelque chose que l'on va acheter d'un
marchand mais s'il est possible de sauver cet argent durement gagné ( pas pour
tout le monde ) en se servant de sa matière grise, alors là c'est bien!. J'aime
bien le modélisme aérospatial. Un jour, j'ai décidé de participer à
expo-science croyant avoir trouvé le moyen miracle pour faire de l'électricité
sur le dos de la pollution sonore. J'avais 14 ans je crois. Le concept déjà
existant mais très légerement amélioré que j'ai fabriqué était plus ou moins
efficace. Ca m'a mérité un prix de présence. Je ne m`en suis pas fait pour ca
parce que je n'ai jamais été vraiment bon dans la présentation du produit et
surtout pas pour expliquer le fonctionnement. Ca ressemblait à : " voila
ce que j'ai fait: ca marche regardez l'aiguille bouge quand je parle.. ca fait
de l'électricité". Les juges n'ont surement pas été très impressionnés par
mon enthousiasme très très limité à expliquer le concept de la chose à
répétition à chaque personne qui s'arrêtait pour me demander ce qu'était ce tas
de fils avec un gros haut-parleur. Alors pour en venir à mon prix de présence,
je pouvais choisir entre quelque dizaines de prix. Je choisit une fusée
miniature. C'était une fusée ESTES de niveau 1 ( facile à construire ). Du même
coup, en parlant de ca avec un de mes copains dans l'autobus, il me dit que son
frère avait une boite pleine de moteurs qu'il n'utilisait plus. Je me l'ai
acquis pour 30 dollars. Je ne savais pas en ce temps là mais c'était un
MÉCHANTE bonne " deal ". Ces moteurs se vendent sur le marché environ
15 dollars pour 3 et j'ai ramené une boite contenant 32 moteurs si je crois de
toutes sortes. Alors commenca mon histoire de fusées. Je construit la fusée
en moins de 15 minutes. Il ne restait
qu'à attendre que la colle sèche. Entre temps je devais construire une rampe de
lancement et un poste de contrôle pour l'allumage. Une fouille intensive pour
des morceaux potables s'annoncait pour moi en haut du garage. J'ai trouvé une
patère pour faire la rampe. j'ai alors imaginé le moyen d'en faire une rampe
super efficace. je coupa en deux la patère et posa une penture ( c'est un mot?
) pour ajouter un morceau qui servirait de guide à la fusée. Une deuxieme
penture un peu plus haut fut vissée à un pied pour ajuster l'angle de tir. Pour
le controle d'allumage j'avais déja une petite idée. Je prit un vieux bloc de
conversion de courant ac-dc pour les trains électriques pour fournir le courant
d'allumage. Le circuit comprenait le bloc relié à un interrupteur d'armement du
systeme ( qui allumait un ampoule bleue ) et d'un bouton rouge pour la mise à
feu. J'ai eu l'idée aussi de mettre la sortie du circuit sur des prises de
courant universelles pour pouvoir utiliser des cordes d'extensions universelles
comme fils conducteurs jusqu'à la rampe. Je fixa aussi un prise universelle à
la rampe. J'utilise encore cette idée des prises universelles. Alors je
commenca les décollages et devint accroché. La petite fusée noire en a parcouru
des nuages. Je l'ai malheureusement perdu au loin par un jour nuageux et plus jamais
je ne l'ai revu faute d'un moteur surpuissant pour une fusée trop petite. Je
construit une autre fusée que je fit venir de la compagnie ESTES par le biais
du club scientifique de l'école que je construit sur mes heures de diner
d'école pendant environ 2 semaines. Je ne la fit jamais vraiment voler pour la
performance. J'avais tellement mit d'efforts dans celle-ci que c'était plus un
bibelot qu'une fusée. Elle vola 3 fois. Je l'ai encore aujourd'hui mais elle
est brisée et les matériaux en lequels elle est fabriquée sont chers et non
disponibles par ici. Non, elle ne se brisa pas dans un crash, elle n'a pas pu
survivre mon frère. Il brisait en ce temps là tout ce que j'avais. Peu importe
où je la mettait il trouvait le moyen d'aller la chercher et de jouer avec pour
qu' ensuite surviennent des accidents malheureux (woops je l'ai échappé ! ou
bien woops je me suis assis dessus ). Je me suis découragé après m'avoir enragé
à maintes reprises après lui. C'était vraiment une belle fusée. C'était une
réplique 1/8 du missile aérien (air-to-air) sidewinder. Aujourd'hui j'ai 19
ans. Mon frère est plus vieux alors tôt cette année je repris l'étude des
fusées en ayant des projets foudroyants : Construire les fusées de A à Z en
utilisant des matériaux légers mais résistants et créer ainsi des fusées
gigantesques par rapport à mes deux premières.Ces fusées seraient performantes,
résistantes, jolies et ne coûteraient pratiquement rien à construire. Du même
coup il me fallu améliorer la rampe de lancement et le contrôle.
La Rampe
La devise : " build it strong and simple, it's easier
to repair "
La rampe a eu droit à un " redesign " complet. J'ai testé 6
modèles différents et je me suis rendu compte qu'une petite rampe légère était
plus intéressante qu'une rampe difficile à déplacer et transporter. La base
serait donc définitivement la fameuse patère encore. L'objectif était aussi
d'avoir une rampe dont on pouvait modifier l'angle de tir à l'infini. Les
premiers modèles ne donnaient que quelques angles alors ils étaient à rejeter.
Je me suis apercu assez vite aussi qu'avec des grosses fusées, on a besoin
d'une rampe ayant un centre de gravité très bas pour défier le poid de la
fusée. Les modifications fut apportées. La rampe aussi ne devait pas souffrir à
chaque lancement alors j'y ai ajouté
beaucoup de pièces de métal dont un déflecteur de feu traversé de 2
"launch rods" de grosseur différentes pour pouvoir lancer tout les
types de fusées utilisant mes moteurs. De nouveaux cables et pinces aligator
ont remplacé les vieux.
Le Contrôle
La devise : " keep it simple,
fancy ain't performance "
J'ai récupéré parmi les vielles
choses le premier contrôle et je l'ai réparé mais j'ai trouvé après quelques
lancements que c'était plate d'avoir à le brancher sur une prise de courant
alors j'ai fabriqué un autre module complètement différent et très performant.
Il s'agit de 8 piles " C " soudées ensembles en série pour donner 12
volts aux sorties. Ensuite, j'ai raccordé les sorties à un interrupteur ( flip
switch ) qui servirait à la mise à feu. Lors d'un lancement j'ai oublié de le
fermer et les fils de la rampe se touchaient. ( GROS COURT-CIRCUIT!!! ) Le tout était une bombe potentielle alors retour à la shop pour mise au
point. Les piles étaient encore utilisables alors je m'en sert toujours. J'ai
modifié le circuit en mettant un deuxieme interrupteur ( un joli bouton jaune ) que j'ai trouvé
dans une vielle voiture que j'avais à coté du garage. Cet interrupteur serait
le bouton de mise à feu puisqu' il a la propriété de demeurer ouvert en tout
temps sauf quand on appuit dessus. ( pratique ! , un circuit ouvert est un
circuit ou le courant ne circule pas. ) Ca a donné le module que j'utilise
maintenant. Il est très petit, pratique et solide. J'ai mon testeur de solidité
à portée de main ( mon frère ). Même s'il l'a échappé plusieures fois, le
module est encore en parfaite condition.
Les fusées
La
devise : " weight is the enemy, the less the better. "
Un mot sur les fusées en général :
En général, puisqu’il n’y
a pas de règle stricte, une fusée est constituée d’un tube constituant le
corps, une ogive fermant une extrémité, des ailerons pour assurer la stabilité
et un tube guide pour le maintien sur rampe lors de la mise à feu et le guidage
initial de la fusée. Le poids est l’ennemi de la fusée, pour cela les matériaux
couramment utilisés pour construire une fusée ont été choisis pour leur
légèreté, ce sont le carton, le balsa (bois de modéliste en planche ou bloc),
le plastique ou tous matériaux ayant un rapport poids/résistance intéressant
(fibre de verre…). A l’intérieur, on trouvera un support moteur qui assurera le
maintien du moteur en position, pendant la propulsion et l’éjection du système
de récupération. Le système de récupération est constitué d’un amortisseur et
d’un parachute. Tout les éléments de la fusée sont ainsi reliés, le parachute à
l’ogive, l’ogive au tube par l’intermédiaire de l’amortisseur élastique. Après
la récupération, changez le moteur et la fusée est prête pour un nouveau vol.
La fusée s'élance à près de 300 km/h. Le système de récupération se déploie à
une altitude proche de 250 mètres ( 825 pieds ). Le parachute est déployé
assurant une descente en douceur à la fusée. Le terrain doit être suffisamment
dimensionné pour parer à toute dérive importante pendant la descente.
Évidemment, une fusée peut prendre une
altitude et une vitesse bien plus importante si son ratio " poid /
puissance " est meilleur. Une fusée multi-étages peut prendre jusqu'à 4000
pieds d'altitude alors il faut s'assurer que celle-ci offre une bonne stabilité
même dans le vent d'altitude et prévoir un lancement dans un terrain assez
dimensionné pour éviter de la perdre.
Un mot sur les
moteurs :
Le moteur est la partie
qui assure la totalité du fonctionnement de la fusée puisque aucun système
mécanique ne vient assurer l’ouverture du système de récupération. Le moteur
est composé de trois charges :La première, propulsive, va permettre à la fusée
d’acquérir de la vitesse, la seconde est une charge retard qui va permettre à
la fusée d’utiliser sa vitesse avant l’ouverture du parachute en entretenant la
combustion, la troisième charge, explosive, va créer un souffle dans le corps
de la fusée et éjecter l’ogive et le système de récupération. La courbe
caractéristique de la poussée d’un moteur commence par une impulsion en pic
donnant l’élan initial à la fusée, le palier qui suit sert à entretenir cet
élan, c'est le palier de poussée.
La combustion du moteur
ressemble à celle d’une cigarette, les trois charges brûlent donc en séquence.
Chaque moteur possède un code permettant d'identifier ses caractéristiques.
Pour les différencier chacun possède un code établi de la forme suivante :
classe, poussée moyenne – durée mèche lente.
La classe définit la
puissance du moteur.
classe |
impulsion totale comprise entre |
|
A |
0 |
2.5 N.s |
B |
2.5 |
5 N.s |
C |
5 |
10 N.s |
D |
10 |
20 N.s |
E |
20 |
40 N.s |
… |
X2 |
X2 |
Ainsi un moteur de classe
B, ayant une poussée moyenne de 4 N ( N pour Newton ) et un temps de mèche
lente de 4 secondes aura le code B4-4.
Les moteurs XX-0 ne
possèdent ni charge explosive, ni charge retard, ils sont utilisés dans les
fusées multi-étages, on les appelle les boosters et sont généralement associés
au moteur ayant un temps de charge retard important comme le C6-7. Ces moteurs
sont empilés les uns sur les autres et la chaleur dégagée à la fin de la
combustion entraîne des particules incandescente qui allumeront l’étage
supérieur.
Mes fusées
Ma première fusée “scratch built”. Malheureusement, elle n’a eu la chance de voler qu’une fois.Elle n’était pas très avancée et son poid plus qu’énorme ne l’a pas fait voler bien loin. Je m’étais bien dit qu’elle serait la fusée la plus solide que j’aurais jamais construit. Alors j’ai doublé le renforcement des ailerons et prit un fuselage très TRÈS rigide et épais. Elle avait un poid d’environ 450 grammes sans le moteur. Le système de récupération était un immense parachute avec des cordes ultra solides.
Le vol : Je n’ai jamais vu une fusée décoller aussi
lentement! À près de 100 pieds d’altitude, elle se mit et dévier vers le bas
sans que le moteur ait fini sa pousée. Évidemment ca ne pouvait être bon signe.
Elle planta dans un arbre de plein fouet pour ensuite faire exploser le bloc
moteur puisque le parachute était trop
empilé dans la fusée lors du lancement. On a retrouvé tout les morceaux plus ou
moins en bonne condition. La fusée n’avait rien à l’extérieur mais était toute
calcinée à l’intérieur et le parachute fondu à moitié. Le bloc moteur avait
besoin d’un sérieux coup de main pour redevenir en état.
Statut : mise à
l’écart.
Red Comet
Après avoir examiné de près Star Project,
j’ai conclu que je devais vraiment alléger la prochaine. Alors j’ai trouvé des
fuselages extremment légers. Un mélange 50/50 eau colle blanche a été utilisé
pour renforcer le fuselage qui autrement serait mou comme une vielle banane. Le
systeme de récupération était constitué d’un tout petit parachute attaché au
nez qui lui était attaché au fuselage
avec de la colle à chaud.
Le vol : Cette
fusée n’a volé aussi qu’une fois. Malheureusement, elle était tellement
performante et cette performance combinée à un angle d’environ 45 degrés
verticaux et un mauvais enlignement de trajectoire l’ont perdu au loin au
dessus d’un bois dense. J’avais pensé faire une battue d’un jour dans un
secteur détermiant mais après avoir effectué une recherche rapide et une
reconnaissance du territoire d’atterrissage possible, je me suis vite rendu
compte qu’il serait impossible de trouver une fusée aussi foncée dans une forêt
aussi dense avec une majorité de verdure environante de plus de 50 pieds de
hauteur.Le jour du lancement il était près de 3 heures 30 et la brunante
s’ installait alors je me suis dépèché pour tout installer et la presse
est toujours marquée par une ou plusieures fautes. La mienne était d’avoir mal
dirigé la rampe elle avait une bonne dizaine de degrés de trop vers la droite
et pointait alors légerement vers les bois. J’avais aussi oublié de bourrer la
fusée. ( la bourre est un matériel anti-feu que l’on place en dessous du
parachute plié pour éviter qu’il bne brûle lors de l’éjection) Il y avait aussi
un brise importante qui soufflait vers
le nord-ouest. Cela peut parraitre d’une importance minime mais ce vent m’a permit de sauver une partie de
la fusée. Le lancement était foudroyant! Jamais je n’avais vu une fusée prendre
autant de vitesse! La combinaison d’un
moteur d12-3 avec un poid minime de 110 grammes était fénoménale. Elle déchira
le ciel en ateignant près de la moitié de la vitesse du mur sonore et se rendit très loin. On a pu distinguer au
loin la séparation de la fusée à l’éjection mais la corde élastique se brisa (
la bourre ) et plusieures cordes du parachutes brûlèrent en descendant
lentement puisqu’il ne restait plus que le nez suspendu au parachute. La brise
les a ramené vers le site dans un descente très lente et longue. Le reste tomba
au dessus des boisés en chute libre.
Statut : perdue
La troisième fusée. C’était un
désastre total. Ma minutie dans la construction des fusées précédentes avait
diminué grandement alors je ne prit pas le temps ni l’application nécéssaire
pour celle-ci. Ca a donné un bloc moteur légèrement incliné. ( déviation du
phénomène action-réaction et déviation de la direction )
Le vol : Lors du lancement, Elle fit demi-tour et se
lanca sur nous pour remonter comme un flèche et se planter dans un arbre à une
trentaine de mètres de là. Le parachute sortit en retard et se déchira à
l’éjection. J’ai récupéré la fusée à l’aide d’un grande échelle mais elle était
déchirée vers l’arrière et avait un aileron en moins. Le parachute est encore
dans l’arbre mais est irrécupérable puisqu’il est trop haut perché. C’est de
cette expérience que j’ai concu un nouveau type de bloc moteur qui est devenu
maintenant un standard dans toutes mes nouvelles fusées de grosseurs moindres
que 3 pouces de diamètre. Le bloc moteur initial n’a que deux points d’encrage
et peut facilement être dévié lors du collage alors voilà le bloc moteur à
quatre points d’encrage au fuselage. Ce bloc est plus solide, plus précis et
plus performant que le premier sans vraiment ajouter du poid.
Statut : détruite
Fat
R fut la première fusée à recevoir le nouveau bloc moteur. Elle était donc
classée comme prototype expérimental. Elle disposait de plusieures nouveautés dont
un nez en polystyrene ultra dense entièrement sculpté par moi, des cordes
élastique de ½ pouce de largeur visées au fuselage, 2 parachutes pour prévenir
les « deploy failure » et une couche de vernis au polyuréthane marin
pour un glissement plus aisé de l’air et diminution de la « drag ».
J’ai aussi décidé de tester mes nouveautés sur une fusée qui utiliserait des
moteurs de moins grosse pousée alors Fat R fut équipée d’un bloc A-B-C au lieu
d’un D-E.
Les vols :
Le premier lancement de la fusée s’effectua avec un moteur B6-6. La
charge retard était trop grande pour l’altitude acquise de la fusée alors elle
se mit à piquer vers le sol, faute de
la gravité . Le parachute ouvrit trop tard (elle était au sol ).Quelques
retouches de jaune pour le nez qui a tout absorbé le choc violent étaient de
mise. Wow tu parles d’une amélioration! Un nez « custom » en
polystyrene condensé qui ne se brise pas même dans un impact comme celui-là!
C’était donc le début des nez condensés. Le deuxième vol s’effectua avec un
C6-5.Le vol était parfait mais un des deux parachutes n’ouvre pas. Le deuxieme
parachute assure et elle n’eut aucun dommage. Le troisieme vol était
parfait : bonne altitude,récuoération sans encombres, elle fait à peu près
400 pieds.
Statut : en opération
Celle-ci est un clône de Fat R en
plus léger. Les mêmes choses sont placées à l’intérieur sauf pour quelques
mineures modifications et un aspect extérieur plus stable en théorie (3 séries
de 4 ailerons ).
Aucun vol à date.
Statut : attente d’entrer en
opération
Supra Rocket est la plus grande des fusées que j’ai construit. Le
nouveau problème survenu lors de la construction de la base. Où va sortir le parachute?!
Il me fallut penser et repenser à comment le système de récupération réagirait
puisque la fusée serait équipé d’un Bloc moteur D-E à quatres points
d’attacheet puis qu’auncune de mes fusées à bloc D n’avait survécu au
déploiement du parachute. Alors après maintes réflexions, j’ai décidé qu’elle s’ouvrirait du milieu,
qu’elle se couperait carrément en deux
pour laisser sortir 2 parachutes de 60 cm. Le polystyrène était donc la
solution encore une fois! Le nez fut collé à la partie du haut pour s’assurer
qu’il ne soit vraiment pas amovible et un bloc de polystyrene fut vissé à
l’intérieur de la partie du haut pour servir d’ancre aux parachutes ( Il est
vissé juste en dessous de la premiere série d’ailerons ).La deuxieme partie
entre alors dans la première et une corde élastique est vissée au fuselage un
peu plus bas par l’intérieur de la fusée.
Les Vols : Le premier vol utilisait un D12-5 et j’ai dût aller dans un site de lancement
plus grand puisque que je savais que la fusée allait prendre une altitude
énorme. Le décollage était fort et la fusée monta très haut dans le ciel
jusqu'à ce qu’on ne la voit quasiment plus et puis elle s’ouvre mais une des
cordes se brise et envoie la partie du bas en chute libre d’au moins 1000
pieds. La partie du bas alla s’écraser au sol
brutalement. L’autre partie par contre, avait encore les deux
parachutes et prit un temps
considérable à redescendre. La partie du bas eut droit à une amputation de 7
pouces puisqu’elle s’était déchirée dans l’accident. La corde élastique ne
s’était pas brisée par le choc mais fût
brûlée par la charge d’éjection. La fusée fut réparée et la fixation de la
corde de choc est maintenant à l’extérieur et la fusée attend un autre
tentative.
Statut : en opération
The Nuke
La fusée ayant le plus gros diamètre
dans toutes mes constructions est sans nul doute The Nuke. Elle fait 3’6 de
hauteur et 4 pouces et demi de diamètre. Elle a été la première a recevoir
un bloc moteur en foam. Malheureusement, elle n’a jamais eu droit a un design
fou , car elle aurait prit trop de poid. Elle n’est pas vernie non-plus. Elle n’a
eu droit qu’a un « base-coat » noir. Elle pèse pres de 400 grammes,
soit le poid limite pour le moteur le plus puissant qui se vend dans la région.
Le bloc moteur est collé à chaud puisqu’il était quasiment impossible à faire
entrer dans le fuselage. Un peu de colle était suffisant pour s’assurer d’un
joint étanche entre le fuselage et le bloc. Lors de la construction de cette
fusée j’ai apprit une nouvelle technique qui consiste à « stripper »
l’intérieur d’un tube de carton industriel pour le rendre ultra léger. Je vous
avouerai qu’on ne peut pas trouver des tubes de cartons pour fusées de cette
grosseur à part pour des « HPR »(high power rockets). Et évidemment
ca coute très cher. Le tube d’origine avait un poid d’environ 3 lbs et une
épaisseur d’environ un demi pouce. En utilisant ma nouvelle technique, j’ai
allégé le tube à un poid de 170 grammes. Évidemment, plus on allège le tube,
plus il devient mou alors il faut s’assurer de renforcer les composantes
intérieures de la fusée. Avec un tel poid, elle avait besoin d’un très gros
aéro-frein. Celui-ci est constitué d’un « cluster » de trois
parachutes de 60 cm de diamètre. Le nez , étant très gros, a eu besoin de trois épaisseurs de polystyrène
dense.
Cette fusée prototype est la base du
projet « egg recovery » et la naissance du projet « Oméga ».
Le vol : Le vol était parfait mais lors de l’éjection
du parachute, le nez décroche et tombe en chute libre. La fusée descendit
lentement mais le vent la poussa vers
les arbres et elle alla se prendre dans la cime de l’un d’eux. Elle fut
récupéré après une demi heure de travail
avec 3 crodes de parachute brisées et 2 ailerons décollés.
Le prochain vol fera partie du projet « egg
recovery ».
Statut : en opération
Pod
Un modèle plus petit que The Nuke
pour assurer que le poid limite ne serait pas dépassé, Pod est une fusée
expérimentale qui est munie du dernier prototype de bloc moteur que j’ai concu.
Il s’agit d’un bloc moteur détachable pour les grosses fusées. Le bloc est
vissé au fuselage (remarquez les vis entre les ailerons) pour pouvoir être
récupéré facilement si la fusée venait qu’à faire un crash majeur et qu’elle
soit irrécupérable ou bien pour changer de type de moteur pour un différent
vol.
Le vol :
Le décollage était parfait encore une fois ce qui est signe que plus je
travaille sur mes fusées, plus elles deviennent performantes et grosses. Cependant,
Le nez décrocha du parachute lors de l’éjection. Il a été retrouvé sans
dommage. Le reste de la fusée descendit à l’aide du parachute sans encombres.
La fusée fut retrouvée avec un aileron brisé (descente trop rapide, doit avoir
2 parachutes) mais fut réparée.
Statut :
en opération
Egg recovery :
Ce projet consisterait à utiliser un œuf comme matière organique fragile pour
tester un système de récupération de haute altitude. Ce système comprendrait
une coquille solide fixée à un parachute qui serait molle à l’intérieur et qui
absroberait un choc considérable, notamment l’éjection et l’atterrisage.
Oméga :
Ce projet consiste en la fabrication d’une
fusée gigantesque qui serait propulsée par 3 moteurs D12-3 en cluster dans un
bloc amovible en foam. Cette fusée mesurererait environ 5 pieds de haut et
aurait un diamètre de plus de 4 pouces.
Ultimate :
Ce projet consiste à construire la fusée ultime. Elle serait polyvalente et
aurait 2 étages. Le premier étage aurait un booster de type D. Elle aurait une
série de 6 ailerons sur chaque étage et aurait 2 blocs moteur différents (Un A-B-C
et un D-E) amovibles pour l’étage du haut.